Vous êtes stressés en ce moment ? Vous voyez tout en noir ? Séparez-vous de votre télévision et arrêtez les infos en continu. Investissez dans une platine vinyle, une bonne enceinte (vous ne serez pas déçu) et achetez « Colors & Vows », le premier album d’Hayden Besswood. Ensuite isolez-vous et écoutez fort . Sans être médecin de formation, je vous assure que vous ressentirez les effets bénéfiques sur votre santé très rapidement. Yec’hed mat !
Lorsqu’on découvre la musique d’un artiste pour la première fois, notre oreille ne peut s’empêcher de chercher des accointances avec d’autres artistes déjà écoutés, comme si le cerveau humain était condamné à mettre dans des cases de façon systématique les oeuvres. C’est fâcheux, je trouve. C’est la raison pour laquelle je me garderai bien d’écrire ici une litanie de comparaisons foireuses avec tels ou tels artistes qui se rapprocheraient de la musique qu’offre « Colors & Vows ». Le mieux, c’est d’écouter vite et de se faire sa propre opinion, non ?
Tiens, avec le titre « Spin Out », par exemple 👇
Je trouve qu’on entend dans ce titre tout ce qui fait de cet opus un très bon disque de musique Pop avec un grand P, s’il vous plaît ! Une Pop au sens noble du terme. Une pop indé assumée, lumineuse et appliquée, faussement foutraque parfois. Une Pop indé de qualité et fabriquée à la main, garantie sans OGM. On entend un amour de l’analogique. Ça sent bon les claviers vintage et les amplis à lampes. Une sincérité touchante aussi, et une envie, un besoin, une urgence de communiquer, de transmettre quelque chose à l’auditeur. Un peu comme un pote super cool qui viendrait chez toi en chemise à fleurs pour t’expliquer un truc hyper important pour lui et qui demanderait toute ton attention.
Je suis resté un peu sur ma faim sur les derniers morceaux du disque, tandis que celui-ci m’avait bien ouvert l’appétit dès le départ. Mais je pense que c’est parce que nous avons affaire ici à un disque qui va se bonifier avec le temps et qui mérite plus d’écoutes que celles que j’ai pu y consacrer jusqu’à présent. Comme tous les bons disques en définitive. Certains disent que c’est à cela qu’on les reconnaît… Les bons disques.
Je n’ai donc pas fini d’explorer cet album qui mérite de s’y attarder plus. De quoi patienter jusqu’au prochain bébé du Breton. Et puis n’oublions pas la scène : car Hayden Besswood défend son premier album en ce moment et d’ailleurs, le prochain concert, ce sera ce samedi 13 mai, au Kiosq : le seul bar de Saint-Nazaire qui se démène pour offrir la meilleure programmation – Pop indé/ Rock indé/ Jazz / DJ sets – de la ville : ce n’est que mon avis.
On se retrouve là-bas ?
Pour les amatrices et amateurs de vinyles, mon petit doigt me dit qu’il reste encore quelques exemplaires de Colors & Vows en édition limitée sur le Bandcamp d’Hayden Besswood.
